Venez dans ma toile, mendiants de gloire, je vous attends! (Madness vs London + Storyline)

L'expression mélangé de Mark Madness laisse place à une route de montagne longue et sinueuse. Madness conduit dans sa berline noire trompée en direction de ce qui semble être une énorme baraque abandonnée.

MARK MADNESS: Parlez-moi de ça, quelqu'un qui dit ne pas avoir peur de la défaite. C'est une drogue... de sentir la faiblesse des gens... Et c'est l'extase lorsque notre adversaire s'attend à atteindre le but qu'il s'était fixé et qu'il se trompe. J'ai été moi-même chercher ta personne Fred. Tu semblais être content d'errer dans le bas de carte, alors je me suis dit...je n'ai rien de mieux à faire que de t'éduquer. J'ai blessé bien des hommes innocents et empêché d'autres d'atteindre la notoriété qu'ils méritaient. Toi, tes cheveux blonds, ton agilité....tu me sembles être la progéniture entre Ken et Barbie. Durant ta carrière, si malgré la défaite tu choisis d'en avoir une, tu n'auras probablement pas le besoin de tricher et d'être opportuniste, tu as été favorisé par la nature. Plastique, irréel et fait dans un moule en série. Des gens comme toi, autant prometteurs soient-ils, sont tous voués à échouer puisqu'ils n'ont qu'une chose en tête, devenir moi. Enfin...pas moi, mais champion. Devenir moi, c'est un peu se tirer dans le pied à répétition.  Ce n'est pas un athlète qui représente qui je suis, c'est une bête de foire, une anomalie de la nature! Nobody wants me as the champ, but it makes me want it even more!

Madness regarde rapidement à sa droite, affichant un sourire rapide. Il continue vers le château, zigzaguant sur les routes de la montagne.

MARK MADNESS: London, tu es désormais prisonnier de ta propre tragédie. Je t'ai offert cet opportunité pour rafraîchir la mémoire à tout ceux qui ôsent s'aventurer là où ils ne devraient pas. Je suis celui que tu as voulu, mais jamais ôser demander, cette ceinture qui incite tous les recrues à risquer gros. Fini les méandres du bas de la carte, tu regardes dans les yeux le plus vieux requin de l'océan. I'm your f*cking reckoning. I'm that guy.

Un peu plus tard, la voiture s'arrête devant la porte du château, il sort de la voiture et regarde l'énorme porte. Elle porte une affiche qui indique qu'il est interdit d'y entrer sous peine d'amende sévère.

MARK MADNESS: Quelle invitation!

Il retourna à sa voiture et puis, ouvrit la valise. À l'intérieur, il y prit un coupe-cadenas pour se débarasser de la chaîne à moitié rongée par la rouille. Celle-ci, ne tient pas bien longtemps et elle cède.

MARK MADNESS: C'est le point de non-retour.

Une voix familière se fait entendre. Toutefois, Madness ne trouve pas ni de caméra, ni moniteur. La provenance du son demeure un mystère.

MARK MADNESS: Ouvre cette putain de porte Dario. Ça suffit. J'ai assez attendu.

'EL JEFE' DARIO CUETO: Dois-je te rappeler que tu m'as volé ce que je chérissais le plus au monde? Tu as dérobé mon frère de cette même ceinture que tu portes si bêtement dans ta voiture. Te connaissant, elle doit être sous le siège, inutile pour toi.

MARK MADNESS: Tu n'es pas loin. Elle est dans le coffre....oups. Tu ne serais pas en train d’insinuer que je suis trop prévisible quand même. Même moi j'ignore ce que je vais faire.

Madness était amusé du soupir de Dario.

'EL JEFE' DARIO CUETO: Pourquoi t'accrocher à un titre qui t'importe si peu?

MARK MADNESS: Pour attirer la racaille comme toi ou Juventud. Trouver quelqu'un qui saura me tenir tête.

'EL JEFE' DARIO CUETO: Tu voulais quoi en venant ici? Venir me livrer ce qui est à moi?

MARK MADNESS: Oh, je croyais que tu voulais me servir du vin...finalement, je n'étais que de passage pour te livrer quelque chose.

'EL JEFE' DARIO CUETO: Me livrer....?

Madness lui montra son doigt d'honneur, puis rebroussa chemin. Laissant Dario complètement dans le néant et fou de rage.

'EL JEFE' DARIO CUETO: Tendrás una guerra cabron.

Malgré les bonnes heures de route pour graver la montagne, il décida de retourner au village pour aucune raison apparente.

MARK MADNESS: Je n'ai aucune morale. Malgré ton look et ton attitude, je n'ai aucun scrupule à t'égorger comme un porc juste pour regarder la poussière tomber. Ne fais pas l'erreur de me comparer au commun des mortels, fiston. Voilà le sens du mordant, du spectacle. Et nous allons enfin découvrir cet être fragile, cet être qui ne demande qu'un peu de reconnaissance pour son travail et son peu de talent. Mais est ce bon de lui donner cette heure de gloire alors qu'il est à peine sorti du berçeau? Je me pose encore la question. Cette fois, je peux faire quelque chose de mal à quelqu'un d'autre et ne pas avoir à me le faire renvoyer à la figure...puisqu'il n'a même pas daigner réagir à mon attaque. N'as-tu aucune couille? N'as-tu pas le courage? Ce silence m'appartient. Je l'aime. Je le chéris.

Il fait presque nuit maintenant, des torches sont allumées pour apporter chaleur et visibilité au tout petit village au bas de la montagne. Madness arrêta sa voiture avant d'éteindre sa caméra...

MARK MADNESS: J'espère que tes blessures guériront vite Fred. J'espère que tu rentreras chez toi et que tu regarderas autour, réaliserant que tout ce que tu as construit jusqu'à présent - je peux le démolir. Je peux détruire tout ce que tu as, je peux mettre fin à n'importe quelle carrière que je choisis, même si elle ne fait que commencer. Je ne suis pas le plus grand, je ne suis pas le plus fort... mais je suis le plus dangereux. Je peux endurer. J'ai enduré. J'ai traversé plus d'épreuves l'année dernière que dans les dix avant et pourtant, rien ne semble m'ébranler. Sauras-tu trouvé le moyen d'y parvenir toi? J'espère seulement que tu ne seras pas une amère déception de plus parmis les autres moutons. Venez dans ma toile, mendiants de gloire, je vous attends!