| L'entrée dans l'arène |

L'obscurité envahit le ciel alors que de la petite pluie se mit à tomber pour se fracasser contre de la pierre, mais pas n'importe laquelle, la pierre du fameux Colisée de Rome. Ou jadis, de grands guerriers furent tués, d'autres acclamés par leur victoire. Tuer ou être tué était la devise du fameux écrivain Jack London, une devise que l'empereur romain Vespasian avait déjà en tête lorsqu'il construisit ce monument de distraction, mais barbare. Aujourd'hui, ce monument historique tombe en ruine, de ce fait même le rendant interdit aux publics. Mais un homme semblait déterminé à se retrouver au cœur du Colisée.

L'homme devait être né sous une belle étoile, car au moment d'arrivée à l'intérieur les lumières de sécurité se mirent à s'éteindre progressivement. Cet homme savait que certains endroits du Colisée étaient truffés de capteurs de mouvement. Il devait être discret et alerte. Par chance, il est un jeune homme agile avec le compas dans l'oeil.

Alors qu'il arriva vers la seule partie du Colisée qui était encore recouverte du sol, bien des guerriers ont foulé avant lui. L'homme dont l'identité était toujours voilé par son gilet et sa capuche sur la tête se mit à genoux en fermant les paupières et se mit à prier.

Mais l'homme n'entendit rien, ne vit rien. Un soudain excès de colère commença à jaillir hors de lui. Il se mit à frapper de toutes ses forces la pierre au-dessous de lui. Chaque coup qu'il donnait était suivi de petits bruits de phalange qui se brisaient.

Il n’avait plus la force de lever le bras, ses mains meurtris qui virent au rouge avec son sang qui se propagea tout autour. L’homme mystérieux ne savait plus quoi faire, plus quoi penser. Il a pris ce gros risque pour entrer dans cet endroit mythique en quête de réponse. Et une réponse, il finalement reçu. Un journal le claqua en plein visage. L'homme enleva ce bout de papier loin de lui et lorsqu'il était sur le point de le déchirer, une annonce capta son attention à cause de son sang sur ce bout précis du journal.

L’homme d’un air confiant, ignora la douleur intense à ses mains alors qu’il serra le poing d’un geste vif et déterminer.

Et c’est à ce moment-là que cette scène se termina.