Sabu
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Date d'inscription : 26/02/2020
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Localisation : Bombay, India
 |  Sujet: "Quand on se promène avec une cible en plein visage ..." (KOTT : Triple H & Matanza - 1/1)  Sam 16 Mai - 21:06 | |
|  Sabu est dans sa chambre d’hôtel, en sous-vêtement, assis au pied de son lit. Il sirote un verre de ce qui semble être un cognac.
Sabu : Je n’ai pas regardé les promos. Je me permets d’être honnête : peu d’intérêt, peu d’engouement. Ma propre répétition m’ennuie. J’ai souvent l’impression de parler piu absolument rien dire. Rien de ce que je peux dire est important, au final, puisque vous êtes fondamentalement encré dans vos vulgaires valeurs. Je suis dégouté, certes, mais je ne veux plus mettre d’effort : je suis vieux, je suis la de vous convaincre. Je vais simplement prêcher pour ma paroisse, agir, en me contentant de nous remettre collectivement en question. Pourquoi je fais cela ? Bonne question. Ça nourris mon égo ? Suis0je un justicier ? Je l’ignore : je veux me remettre ne question parce que nous le devons, simplement. Nous nous battons pour des championnats. Nous nous affrontons pour du cuir et de l’or. Et l’ironie, c’est que je le fait, sans trop me poser de question. J’étais motivé, après mon alliance avec Jimmy. Depuis, les choses ont changé : les titre m’importe peu. Ça m’apparait même absurde. Mais je suis la pour Jimmy : ça l’importe un peu plus que moi et c’est légitime. Ça donne un certain pouvoir, une notoriété. A vos yeux, une belle ceinture nous donne le droit d’être autre chose que des conspirationniste à vos yeux. Nous devenons, soudainement, des sources fiables.
Sabu : Aucun intérêt à vous écouter. Aucun. Puisque vous nous servez le même repas continuellement. Un discours de quête de pouvoir, de faiblesse évidente. Vous me parler de tout ce que vous voulez nous faire subir puisque, et ça me fait sourire. Vous n’avez rien compris, c’est charmant. Nous faire subir des choses nouvelles ? Nous violenter comme jamais ? Comme je disais, le tout me fait sourire. Nous sommes consentent. On comprend les risques. On vie avec les risques. Nous sommes le risque, simplement.
Sabu se lève et se sert un autre verre. Il regarde par la fenêtre.
Sabu : Tout ce que vous faites est logique, selon vos idéaux. Terroriser, abuser d’un pouvoir illusoire que vous vous êtes donné, comme les rois d’antan. Affirmation peu scrupuleuse, en cultivant une sorte de lignage « pur » que vous avez-vous-même décidé. Et l’ordre est remis en cause, déjà. Puisque c’est le sort de l’ordre : d’être remis en question. On se doit de le questionner puisque celui-ci est souvent dénuer de sens. Et dans le cas de la Coporate Order, il l’est. C’est clair et net. Triple H appelle Vince McMahon « maître » comme l’esclave qu’il représente, mangeant dans la main de autre millionnaire corrompus, comme le vulgaire prolétaire en quête de reconnaissance qu’il est. Un être pathétique, dénouer de but. Nous sommes pareils, H : notre différence est que moi, j’affirme sans gêne que je n’ai aucun but fixe. Tu te réconforte dans des objectifs futiles. Tu regardes le monde à travers les lunettes de sociopathes millionnaires qui pense que le monde moderne doit se prosterner à ses pieds. Rien de cela n’est vrai. Personne n’est important. Tu n’es pas important. Tu es un mouchoir. Un vulgaire mouchoir qui sera jeté une fois utilisé, simplement. Tu n’as aucune et tu n’auras aucune importance aux yeux de personnes : tu es vide, tu es le néant. Aucun titre, aucun accolade ne changeras cela, H. Sans l’or, tu ne vaux plus rien aux yeux de personne. Tu vauc rien aux yeux de ton maître. Tu ne vaux rien à mes yeux. Tu n’es qu’un être vivant de plus qui pompe l’air ambiant et qui se donne de l’importance. Bienvenue dans le vide absolu de ton existence, Triple H.
Sabu : Matanza Cueto … ou Dario. C’est selon. Dario semble être la « tête » du duo. Triste, non ? On parle de la puissance Matanza, et on ose donner à Dario la responsabilité de représenter ce faible d’esprit. Ne répondant qu’a ses bas instincts, il est utilisé sans gêne par son propre sang afin de d’accomplir des besognes ridicules et sans aucun sens. Et le tout te satisfait, Matanza. Tu semble y trouver ton plaisir, grand bien te fasse. Est-ce fondamentalement ridicule ? Bien sûre ! Il ne faut pas se faire de cachettes, Dario : tu est un faible leader, qui répond autant à ses bas instincts que sont frère limité. On ta promis un pont d’or et tu t’es empressé de le traversé, avant même de vérifier si ton dû était réclamable. La gueule du loup s’est ouverte pour toi, et tu as plongé dans celle-ci, sans te poser de question. En tentant de convaincre de ton invincibilité. Toi et Vince McMahon : un duo de choc, n’est-ce-pas ? Le pouvoir corromps, c’est connue. Le pouvoir rend surtout stupide : il nous enlève notre jugement, il nous aveugle au point de croire que ce que nous faisons est noble. Rien de noble ce déroule actuellement : c’est simplement un lutte pour ce même pouvoir qui se passe. Même si je voudrais le nier, je ne peux que me prosterner devant l’évidence. Nous luttons pour un pouvoir abstrait, un bragging right. Je vais être champion par équipe. Je vais l’assumer. Je vais y donner la valeur que je veux lui donner en fonction de ce que vous voulez. Sinon, pour moi, c’est plus une question d’illumination : je me dois de vous ramener à notre niveau, histoire que l’ordre que tu tente d’établir soit remis fermement en question. Nous n’avons pas besoin de la Corporate Ordre puisque la Corporate Order n’as pas de future …
Il voit d’un coup son verre.
Sabu : Quand on veut se promener avec une cible en plein visage, il faut s’attendre à recevoir des coups.
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