[#100] - Time to reclaim what was mine all along. - (Vs.Batista) 1/1

Date: 11 Février 2024
Show: Royal Rumble
Location: Concord, USA
RolePlay: #100: Time to reclaim what was mine all along.
Versus : Batista
WWWF's Stats: 228 / 83 / 08

Championship: Aucun

Somewhere in Concord, Massachusetts...

On aperçoit deux agents de la paix escortés un détenu à sa cellule. Un des deux hommes fit un geste de la tête pour permettre au gardien d’ouvrir la grille d’entrée. Après quelques pas, les trois hommes arrivèrent devant une cellule vide, une cellule très à part des autres, moins éclairé, plus vieux, des barreaux rouillés. Le détenu regarda sa cellule en lâchant un petit rictus.

"The ELITE" Danny Benoit ▬ Presque surpris d’avoir encore un toit ou qu’elle ne soit pas faite en bois..

"Agent" Mario Perri ▬ La ferme, la vedette!

L’Agent Perri poussa le Québécois de façon assez agressante. Benoit se retourna pour lui faire face, on pouvait lire dans son visage qu’il se disait « Tu es chanceux que je sois menotté. » avant que l’Agent Belair, plus discret que son partenaire, enleva les menottes sur Benoit pour ensuite refermer les barreaux de la cellule devant lui.

"Agent" Marc Belair ▬ Hey, regarde ça Mario, notre petite Prison de banlieue a sa première vedette. Dommage que sa soit qu’un lutteur. La lutte, c’est fake. Des Bodybuilders en bobette qui font de l’impro, ça fait tellement, tapette.

"Agent" Mario Perri ▬ Marc, tu y vas un peu fort. On est loin du Hulk Hogan avec lui. La lutte, ce n’est pas un sport, du Hockey, ça c’est un sport d’homme. Je suis sûr que notre petite vedette se ferait casser en deux par un des joueurs de mon équipe préféré.

"Agent" Marc Belair ▬ Les Penguins de Pittsburgh!

"Agent" Mario Perri ▬ Marc, non. Les Bruins, voyons! The Big Bad Bruins. Bref, inutile de parler de ça. Monsieur-Je-Fais-du-Ballet ne doit surement pas connaitre ça, il doit surement tripper sur le Curling ou quelque chose du genre, c’est un Canadien après tout.

Benoit s’assit sur son lit en soupirant.  

"The ELITE" Danny Benoit ▬ Non, j’aime le Hockey. Je suis un fan du sport également, tout comme vous deux. Après tout, mon équipe a plus de Coupe Stanley que les vôtres combinés. Un peu comme votre salaire annuel combiné à celui du mien Hebdomadaire.

"Agent" Mario Perri ▬ You Habs Mother-

"Agent" Marc Belair ▬ Hey, Hey! Calmos, Agent Perri. Laissons le Canadien pourrir un peu dans l’obscurité comme son équipe ces dernières années. Aller, je te paye le beigne.

Le Québécois soupira une fois de plus, rien de plus chiant que d’enduré deux clowns américains qui n’avaient pas de goût par rapport au Hockey. Benoit regarda autour de lui, rien que des murs poudrés de poussière, d’usure. Juste le fait de touché les barreaux lui donnait la crainte d’attraper le Tétanos. Sa première journée de prison était à oublier, il se coucha dans son lit en pensant qu’à une chose : le titre Intercontinental.  

"The ELITE" Danny Benoit ▬ Soon, very soon.

Benoit s’endormi et la scène fut accéléré pour la journée du lendemain. Le Québécois ouvra les yeux pour par la suite constater de voir une télévision sur un chariot. Puis la télévision s’ouvra par elle-même et comme la dernière fois, des bruits statiques, une image floue qui tenta de s’ajuster pour finalement nous montrer l’image de l’inconnu assis sur une grande chaise, les jambes et les doigts croisés.

"The ASSAILANT" Unknown Identity ▬ Bon matin, Golden Boy. J’espère que tu as aimé ta première nuit?

"The ELITE" Danny Benoit ▬ Va te faire foutre, lâche. Tu aimes te cacher car tu sais qu’à la seconde que je sais ton nom je vai-

"The ASSAILANT" Mister PL ▬ Tu peux m’appeler, Monsieur PL. Le reste n’importe peu, enfin moins que ta situation. Alors Golden Boy, n’as-tu pas peur de manqué ton rendez-vous face à Batista? De bousiller ce qui doit être ta dernière chance d’être reconnu comme étant LE champion Intercontinental? Car mon ami, enfermé comme tu es, tu n’affronteras pas grand monde, je le crains. Je suppose que ce titre, tu n’y tiens pas tant que ça à l’obtenir, que c’était simplement du baratin.

Le Québécois se rua comme un animal dans une cage en grognant et tentant d’attraper le téléviseur pour le pulvériser.

"The ELITE" Danny Benoit ▬ You know nothing! Tu te surnomme Monsieur PL, pas vrai? Well I am Mister Intercontinental! Ce titre, je ne l’ai peut-être pas créé ni forgé mais je l’ai modifié, je l’ai modelé pour qu’il atteigne le prestige qu’il mérite! Nobody did that, but me! Batista est une légende, même la plus grande légende au record inégalé mais Batista est un Old timer qui n’a pas besoin de ce titre pour être heureux ou pour se sentir comme un des meilleurs, moi si! Ce titre représente l’ultime récompense pour moi, ce titre est ma Pomme doré ou mon Saint-Graal! Moi j’ai besoin de ce championnat, pas pour me prouver que je suis le meilleur non pour prouver que je suis une légende, LA LÉGENDE. Batista est un grand combattant, une brute avec une force dévastatrice, un noble guerrier mais dans cet histoire, Batista est le Gauvain, Gallahad, Perceval ou même le Lancelot de l’histoire mais moi je suis Arthur. L’unique véritable élu d’Excalibur.

"The ASSAILANT" Mister PL ▬ Mais quel beau conte de fée. Dommage que tu sois perçu comme quelqu’un que l’on voit comme un « Politicien » si je ne m’abuse. Le terme que certains de tes compères t’attribue, quelqu’un de très proche de la direction, qui pourrait même tirer les ficelles pour obtenir tout ce qu’il veut. Comme un match pour le titre Intercontinental par exemple…?

Benoit ne dit rien, il resta bouche bée pendant quelques secondes avant de subitement donner un coup de pied qui passa de justesse entre les barreaux pour faire tomber violement le téléviseur qui se brisa par terre.

"The ELITE" Danny Benoit ▬ Des gens jaloux, des gens qui n’acceptent pas le succès des autres. Des gens qui digèrent mal le fait qu’ils ne sont pas au top même si la plupart ne font pas les efforts nécessaires pour obtenir ce qu’ils désirent. Ça fait deux ans que je trimbale sur mon dos cette compagnie, que je suis là, day after day. Autant présent et motivé au PPV qu’à un simple Road Rage. J’ai travaillé sur moi et j’ai travaillé sur mon héritage et je suis là où je devrais être car je le mérite non parce que me l’a donné. Et le titre Intercontinental est mon ultime prix. Ce titre est fait pour moi. And it shall be mine once again!

L’Ex-Champion Intercontinental semblait faire les 100 pas dans sa petite cellule, ne pouvant rien faire d’autre que réfléchir, le Québécois se répétait constamment ce qu’avait dit l’homme dans le téléviseur, les rumeurs qui couraient à son sujet. Benoit alla vers le lavabo pour s’asperger d’eau froide, refroidir ses ardeurs.

"The ELITE" Danny Benoit ▬ Je sais que ce qu’il a dit, certaines personnes le pense. Le penses-tu toi aussi Batista? J’en doute, tu es un animal mais un animal de principe, tu es moins stupide que le pense bien des gens. Tu détiens un record que personne n’arrivera à battre, tu as roulé ta bosse à la WWWF. Tu n’as jamais été un homme gourmand mais toujours un bon combattant. Malheureusement Batista, tu as quelque chose que je convoite, quelque dont j’ai besoin pour cimenter mon nom dans l’histoire de la World Wild Wrestling Fédération. Oui, le match du Rumble attire beaucoup d’attention ce qui laisse notre match un peu dans l’ombre mais Batista sache que nous allons nous battre pour le plus gros trophée de la compagnie. Peu importe qui gagnera le Rumble, sa importe peu. Donaire n’est pas un mauvais champion mais il est une recrue dans le domaine. Avec le temps, peut-être sera-t-il un très grand champion? Pour le moment, il ne sera pas LE champion de la Fédération, oui il est le World Champion mais toi et moi Batista, nous nous battons pour LE titre, l’ultime prix dans cette industrie. Le titre mondial est devenu trop Overrated. Les gens le veulent pour les mauvaises raisons, ils croient que l’obtenir équivaut à être le meilleur dans la compagnie. Faux! Le titre ne fait pas le champion mais le champion fait le titre. La preuve vous pouvez donner le titre mondial à un Jack Sweeney ou un Ultimate Warrior et ce titre n’aura aucune valeur mais si de l’autre côté vous avez un Abraham Kennedy qui a le titre North American, alors ce titre prendra bien plus d’ampleur et d’importance que le titre mondial aux mains de Sweeney ou Warrior. C’est pour cela que je me dois de reprendre le titre Intercontinental, Batista. Tu n’es pas un mauvais champion, non loin de là mais tu ne prends pas à cœur l’importance que ce titre représente ou peut représenter, I DO! That title means everything to me!


"The ELITE" Danny Benoit ▬ Oui, je suis en désavantage pour notre match, Bitch-Off t’a donné une avance 1-0, il te suffit d’un tombé ou d’une soumission pour que tu gagnes le match, moi je devrais faire deux points Back-to-Back. But that is fine, Batista. La motivation que j’ai pour ce championnat est si haut que je serais prêt à affronter 29 autres gars pour le gagner s’il le fallait. Batista, je sais que tu voulais un combat à la loyale, que tu ne voulais pas avoir les choses tout cru dans le bec, que tu veux un vrai de vrai combat. Eh bien, ne te laisse pas ce petit point d’avance te permettre de croire que tu l’auras facile. Batista, If I have to break every single piece of bone in your body to get that championship, I will. Ce titre est mon Commissioner Trophy, mon Lombardi Trophy ou ma Coupe Stanley! Je sais que je devrais parler de toi ou de notre combat plutôt que du titre mais ce que tu dois savoir cette ceinture est ma motivation #1, l’ultime but qui m’a fait revenir à la WWWF. Tu vas me donner du fil à retordre, un bon combat m’attend, I know it, you know it, they know it. Mais à la fin, tu verras que c’est le retour du Roi. Mr.Intercontinental va renaitre de ses cendres et je n’aurai aucun problème à aller face à face avec le champion du monde pour savoir qui de nos deux titres est LE titre le plus prestigieux de la compagnie. Batista, tu ne gagneras peut-être pas le combat mais tu seras une bonne partie de la cause de la renaissance du plus grand champion Intercontinental de l’histoire de la World Wild Wrestling Federation et son nom est Danny Benoit!

Le Québécois était assis dans un coin, très peu éclairé, il commençait à s’imaginer des choses, des scénarios, ses amis le trahir, la WWWF lui tourner le dos, se faire prendre le titre Intercontinental, devenir un job sans intérêt. Son esprit commençait à lui jouer des tours, ce confinement loin des gens était en train de s’installer dans sa tête. Puis soudain, il entendit quelque chose comme si quelqu’un écoutait une vidéo sur son téléphone.

« Il faut un champion fort, une légende, quelqu’un qui voudra prendre bien soin de cette ceinture. Danny Boy est un exemple à suivre en la matière. Le titre Intercontinental n’a jamais été prestigieux depuis qu’il en prend un soin jaloux. »

« Ouais! C’est ton titre, tout le monde le sais! »

« Car on sait tous que 'LE GRAND DANNY' VA VENIR CHERCHER LE TITRE IC soon! C'est écrit dans le ciel. »

« BENOIT! BENOIT! BENOIT! BENOIT! BENOIT! BENOIT! »

« I will make this championship this most prestigious title in the WWWF...! »

«BELIEVE....IT...! »

Puis après, plus un son. Le Québécois resta de marbre, confus mais à la fois content d'avoir entendu ces paroles sachant très bien de qui elles venaient.

Un ombre s’approcha de la cellule du Québécois pour révéler nul autre que Malcolm Barrett. Barrett iPhone à la main montra à Benoit que les messages vocaux d'hier venait de lui, de son téléphone.

"The MANAGER" Malcolm Barrett ▬ Bonjour Danny.

"The ELITE" Danny Benoit ▬ Malcom? Que fais-tu ici?!?

"The MANAGER" Malcolm Barrett ▬ Pour te sortir d’ici, tu as un championnat à gagner ce soir, non?

"Agent" Mario Perri ▬ Je ne crois pas, non.

Les deux Agents s’amènent derrière Malcolm Barrett avec un sourire moqueur au visage.

"Agent" Marc Belair ▬ Effectivement, nous avons le droit de le détenir encore toute la journée et c’est ce que nous ferons donc Monsieur, nous ne savons pas qui vous êtes et ni comment vous vous êtes retrouvé ici mais vous devez quitter ces lieux, immédiatement.

"The MANAGER" Malcolm Barrett ▬ Ça vous voyez Messieurs, j’en doute. J’ai tous les droits légaux pour ramener MON CLIENT au bercail. Mais c’est à vous de choisir, la méthode facile ou la méthode forcer.

"Agent" Mario Perri ▬ Ha, Ha. Regarde-le Agent Belair, il croit nous intimider.

"Agent" Marc Belair ▬ Pathétique.

"The MANAGER" Malcolm Barrett ▬ Encore une fois Messieurs, vous faites erreurs. Ce n’est pas moi qui vous forcerai.

Soudainement, Malcolm semble regarder quelque chose derrière les deux agents qui se font agripper l’épaule solidement alors que Triple H et Abraham Kennedy font leur entrée en scène.

"The GAME" Triple H ▬ It will be us! So we suggest you don’t do anything…stupid!

"Mr.HOLLYWOOD" Abraham Kennedy ▬ Il vaudrait mieux que vous relâchez notre petit frère. Ça serait dommage que vous disiez demain matin à vous collègues que vous vous êtes fait casser la gueule par des gars qui font du ballet.

"The GAME" Triple H ▬ Let’s go Boys I have a Rumble to win, Abe a title defend and Benny a title to claim.

"The ELITE" Danny Benoit ▬ Thanks Brothers.

"Mr.HOLLYWOOD" Abraham Kennedy ▬ Anytime Danny Boy, bon Malcolm donneur-leur les papiers pour la libération de Danny Boy, nous devons partir au plus vite.

"The ELITE" Danny Benoit ▬ I'm coming Batista, it's time to reclaim what was mine all along...BELIEVE...IT!

La scène se termine avec la porte cellule de Benoit qui s’ouvre et qui est acclamé par ses deux « Brother-in-Arms » alors que Malcolm d’une façon nonchalante laisse tomber les documents par terre aux pieds des officiers pour qu’ensuite les 4 hommes quittent le commissariat.