Un unexpected surprise... (Madness vs Jinder Mahal+ Storyline)

Beaucoup de choses se sont passées depuis les derniers jours. Madness, lui, commençait à réaliser ce qu'il venait de faire...en une seule soirée.

SERVEUSE: 'Whiskeeee!'

Elle lança le verre qui vola à travers la pièce, de minuscules gouttelettes d'alcool éclaboussant sa table. Elle était devenue assez adroite pour lancer des choses sans en renverser la majeure partie. Madness semblait flotter ailleurs que dans cette même pièce.

SERVEUSE: Quand je te donne un whisky, ça veut dire que je t'oblige un whisky. Clear?

MARK MADNESS: Pardon. J'étais occupé... à réfléchir. Tu devrais essayer. J'oubliais, c'est la faiblesse de cette décénnie.

SERVEUSE: Occupé? Je suis occupé, tu vois pas que je travaille? Tout ce que tu as à faire, c'est de boire un putain de whisky.

MARK MADNESS: J'ai quoi à célébrer au juste? Une victoire contre mon frère? Encore... De toute évidence, la vérité doit se dissimuler derrière une coquille vaguement ovoïde, sinon personne ne comprend. J'ai pourtant expliqué à Juvi se qui se passerait...

SERVEUSE: De tout ce que tu as fait de répréhensible durant cette soirée, c'est de ça que tu te rappelles?

MARK MADNESS: Je suis quoi, dans un interrogatoire?

SERVEUSE: Tu as des menaces de tous les côtés, tu as besoin d'un verre. J'suis ton amie pour te servir ce soir.

MARK MADNESS: Amie? I haven't had one of those in a VERY long time. Je ferais probablement le pire des amis du monde.

SERVEUSE: Tu vas en avoir besoin si tu veux survivre les prochains mois.

MARK MADNESS: Moi? J'ai l'air d'avoir besoin de quelqu'un? AH AH! Pourquoi faire? Pour me protéger de Danny Benoit? Demande-lui s'il a encore quelqu'un à ses côtés aujourd'hui. La dernière personne de son entourage ayant approcher de moi boira ses repas avec une paille pour un bon moment, juste parce que c'était amusant, du moins pour moi. D'ailleurs, je ne me suis pas amusé autant depuis un bon moment. Maintenant que j'y pense, il faudrait que je trouve moyen de remercier ce cher Paul Heyman de m'avoir 'presqu'autorisé' à m'amuser de la sorte.

SERVEUSE: Tu sais que tu es bizarre toi?

MARK MADNESS: On me le dit souvent, mais je m'en lasse jamais. Pour une des rares fois, je ne suis pas le pire et bien que ce soit dure à concevoir, un homme mort et vivant, mort ou vivant...c'est pas clair. Bref, il veut ma peau lui aussi. Darken fut absent depuis au moins 10 ans et lorsqu'enfin il retrouve le courage de relacer ses bottes, il me choisit moi. J'ignore si je suis flatté ou insulté.

SERVEUSE: Faire sortir quelqu'un de la retraite c'est bien non?

MARK MADNESS: Bof, ce que je vois, c'est un farfadet jouant le croque-mort. Ça fonctionnait en 1999, mais notre époque est bien différente. Darken n'a plus de repère, il n'est donc pas une menace. Certes, il voudra s'amuser avec ma pensée, mais dès qu'il y sera, il verra que ce qu'il croit être terrible pour lui n'est qu'un écran de fumée pour moi. Tu tenteras de prédire ce que je ferai de toi, s’il y a une chose que je n’ai jamais pu supporter, c’est bien cette illusoire ligne droite. J'ignore moi-même ce que je fais la plupart du temps...Es-tu certain de vouloir ça Darken?

SERVEUSE: Un peu comme ce bar, on ne sait jamais qui s'y trouvera.

MARK MADNESS: Tu n'étais pas occupé toi?

Elle quitta de manière offusquée.

MARK MADNESS: Cette conversation deviendra vite monotone, et ce, tout autant que mon adversaire Jinder Mahal. Lui aussi, imprégné d'un aura stéréotypé, un putain de Punjab. Jinder, le prochain bus vers la retraite passe dans deux jours, réserve ton billet tout de suite. N'ose pas croire autrement qu'à une défaite amère et laborieuse. Toutefois, je tenterai de faire vite afin de consacrer plus de temps à ma surprise. De longues heures de marche m’attendent, qui sait...peut-être je trouverai une plaque d'égout ayant plus de courage que toi.

Une main se referme en tremblant sur mon poignet. Son visage, bien que caché sous son masque, devint froid.

SAM: Tu?

MARK MADNESS: Je.

SAM: Rassure-toi, je ne serai pas ici longtemps.

MARK MADNESS: Voilà qui ne me rassure pas plus.

SAM: Tu te rappelles...il y a 11 ans.

MARK MADNESS: Nope, je n'ai pas l'intention de me rappeler de quoi que ce soit.

SAM: Voilà, ma vie est devenue compliquée. J'ai une vie rangée et calme, malgré cela, je n'ai jamais trouvé le moyen de répondre aux attentes d'une personne. C'est devenue difficile de la gérer.

MARK MADNESS: Félicitations....

SAM: Ça implique que, légalement, tu auras quelqu'un à charge. J'ai longtemps voulu te le dire, mais tu as tellement changé.

MARK MADNESS: Tu as vu qui je suis? Tu sais qu'est-ce que je suis? Why on Earth would you make me care for someone else?

SAM: Parce que c'est ta fille...

MARK MADNESS: ....You are f*king joking right?

SAM: Non. Elle t'attend dehors.

Madness, peu intrigué par la nouvelle décida de quand même bouger en direction de la sortie. En arrivant à l'extérieur, il y trouva une jeune demoiselle, à l'air un peu rebelle.

MARK MADNESS: Donc, c'est toi ma fille? C'est de toi dont je suis supposé m'occuper?

SAM: Allez Ellie, présente toi.

ELLIE: Oh shit.

SAM: Surveille ton language, par pitié.

ELLIE: Agh, fuck that. Je n'ai pas l'intention de repartir avec toi de toute façon. Aussi bien essayer la vie avec ce maniaque.

MARK MADNESS: Maniaque? Merci du compliment. Apparemment, je suis ton père.

ELLIE: Tu penses faire mieux qu'elle? Personne ne va me gérer, alright? J'suis une grande fille. Donc, fou moi la paix et trouve moi une chambre...daddy.

Cette dernière phrase était remplie de dédain. Pourtant, pour la première fois de la soirée, il sourit à pleine dent.

MARK MADNESS: Attagirl!