[Narrator] Morgan Freeman - Netflix vous présente cette série documentaire sur l’une des icônes afro-américaines les plus importantes du 21e siècle : Abraham Kennedy. Acteur oscarisé, producteur émérite et sportif de haut niveau, Abraham est un nom qui résonne dans l’imaginaire des gens. Il est l’une des vedettes les plus populaires et les plus rentables du monde entier. Mais qui est réellement Abraham Kennedy? Derrière cette image de perfection et de succès se trouve un passé beaucoup plus modeste chez cet homme originaire de Philadelphie. Apprenons en plus sur les origines de l’enfant chéri de l’Amérique et son parcours qui l’a mené vers les plus hauts sommets du monde du divertissement.
Abraham est confortablement assis sur un petit divan de cuir noir. Souriant, il regarde fièrement son bon ami Morgan Freeman qui agit comme narrateur et intervieweur dans le cadre de la série documentaire portant sur sa vie et son parcours.
[Narrator] Morgan Freeman - Né le 4 juillet 1982 à Philadelphie, Abraham Kennedy grandit dans un petit appartement miteux dans ce que l’on nomme le Philadelphia Badlands, un quartier très pauvre au nord de la ville. La criminalité, très présente dans ce quartier, aura un impact très tôt dans la vie du jeune Abraham. Élevé par une mère monoparentale, Michelle Kennedy, la pauvreté guette la famille à chaque instant.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Ma mère avait deux emplois et devait travailler 80 heures par semaine pour subvenir aux besoins de mon frère, Dwayne, et moi. Il n’était pas rare que mon grand frère, seulement 3 ans plus vieux, s’occupe de moi et me garde pendant que ma mère travaille de nuit, alors que nous n’avions clairement pas l’âge d’être seuls à la maison. Heureusement, ma mère pouvait compter sur la présence de Dorothy, une vieille femme qui habitait l’appartement à côté. S’il y avait une urgence, on pouvait aller la voir. Parfois, elle nous faisait à manger. Il faut dire qu’on ne mangeait pas toujours à notre faim lorsque j’étais enfant. Ce n’est pas de la faute de ma mère. Elle était seule pendant que mon père croupissait en prison. Elle avait de la difficulté à joindre les deux bouts. Ma mère travaillait comme serveuse dans un petit dinner le jour et dans un bar quelques soirs, surtout la fin de semaine. On ne la voyait pas beaucoup.
[Narrator] Morgan Freeman - Peux-tu dire que ton enfance a été un moment difficile?
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Ce n’est pas quelque chose dont on est conscient lorsqu’on a 3, 4 ou 5 ans. Mais oui, c’était très difficile. Il y a une chose de clair par contre, c’est que Dwayne et moi n’avons jamais manqué d’amour de la part de ma mère. Elle ne pouvait pas être très présente dû à la situation, mais lorsqu’elle était avec nous, elle nous faisait comprendre que nous étions important pour elle. Elle est la meilleure mère qu’on pouvait espérer avoir. D’ailleurs, aujourd’hui, je m’assure qu’elle ne manque jamais de rien malgré la distance qui nous sépare. J’ai voulu l’amener avec moi en Californie, mais elle ne voulait rien savoir de quitter sa ville natale. Je l’ai donc bien installé à Philly et je m’assure de la visiter le plus souvent possible. C’est la moindre des choses que je pouvais faire.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Contrairement à ce que laisse prétendre mon statut actuel, je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Loin de là. J’ai des origines plus que modeste. Je suis conscient d’où je viens et le chemin que j’ai parcouru dans ma vie pour me rendre au sommet de l’industrie du divertissement américain. Je ne me suis jamais positionné en victime. C’est la voie facile. On peut atteindre n’importe quel objectif en y mettant les efforts nécessaires, nonobstant de nos origines et de la couleur de notre peau. On doit jouer les cartes qui sont dans notre jeu. Travail, effort et acharnement. Ce sont les miennes et je crois que ce sont les clés qui permettent à n’importe quel être humain sur cette planète d’obtenir ce qu’il veut.
[ Fin de l’épisode 1 ]
Dernière édition par Abraham Kennedy le Jeu 25 Jan - 14:08, édité 7 fois
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Abraham Kennedy
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Sujet: Re: [Netflix Original: An American Dream Story - Abraham Kennedy] Mar 7 Mar - 14:07
[Narrator] Morgan Freeman - C’est sans la présence de son père, Franklin Kennedy, qu’Abraham grandit. N’ayant aucune figure paternelle dans son entourage, il tisse des liens très serrés avec son grand frère, Dwayne, qu’il prend comme modèle à suivre.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Dwayne et moi étions toujours ensemble. Comme grand frère, il m’amenait partout. Avec ses amis, lorsqu’on se promenait dans notre quartier, etc. Partout. Il n’avait pas le choix en fait, ma mère le forçait. Elle ne voulait pas que je sois seul à l’appartement. Mais je crois que ça ne le dérangeait pas vraiment. Il savait qu’il était un modèle pour moi et ça lui plaisait bien. Je ne peux pas dire qu’il a toujours été un modèle positif par contre. Les choses se sont gâtés au tournant de l’adolescence.
[Narrator] Morgan Freeman - Tu as effleuré la situation de ton père un peu plus tôt dans l’entretien.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Franklin. Oui.
[Narrator] Morgan Freeman - Raconte-moi son histoire. Il a fait de la prison?
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Oui. En fait, je ne l’ai jamais vu à l’extérieur d’un établissement carcéral de toute ma vie. Il a été arrêté en juin ‘82, un mois avant ma naissance, et il a été condamné à la prison à vie pour meurtre. Mon père… Et bien, ce n’était pas un enfant de chœur. Le stéréotype parfait de l’homme noir provenant des Badlands de Philly. Il trempait dans les crimes de bas étage. Voitures, électroniques, etc. C’était sa façon d’amener de l’argent pour la famille. Bref, pendant le vol d’une voiture, il a tué sa propriétaire par accident. Il a paniqué et il s’est débarrassé du corps au lieu de faire face à ses responsabilités. Cette situation l’a amené à faire de la prison jusqu’à son dernier souffle. Il s’avère aussi que cette femme, c’était la mère de l’acteur Steve Buscemi et du lutteur Johnny Puke. Cette situation a fait les manchettes lors de l’été 2020, alors que j’affrontais Puke pour le championnat Mondial de la WWWF.
[Narrator] Morgan Freeman - Grandir avec le poids des crimes de son père sur ses épaules, ça n’a pas dû être facile…
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - En fait, j’ignorais tout de cette situation jusqu’à tout récemment. Ma mère nous a bien protégé de toute cette histoire pendant notre enfance. Nous savions que notre père était un criminel et qu’il était en prison, mais on ne savait pas pourquoi. Nous allions le visiter environ une fois par mois jusqu’à ce que j’aie 10 ans peut-être? C’était notre normalité, notre vie familiale. Après, ça j’ai été plusieurs années sans voir mon père. Plus de 25 ans pour être exact. Je l’ai vu quelques jours avant sa mort en 2020.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Est-ce que l’on se définit par nos origines? Bien sûr que non. Si c’était le cas, je ne serais pas l’homme que je suis aussi. Je ne serais pas au Temple de la Renommée de la WWWF et gagnant de l’Oscar du meilleur acteur. Je n’aurais pas ma propre boîte de production. Je serais, au mieux, un petit gangster de Philadelphie sur le Crystal Meth qui tente de survivre. Au pire, je serais probablement déjà mort.
[ Fin de l’épisode 2 ]
Dernière édition par Abraham Kennedy le Jeu 25 Jan - 14:09, édité 8 fois
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Abraham Kennedy
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Sujet: Re: [Netflix Original: An American Dream Story - Abraham Kennedy] Mer 8 Mar - 12:04
[ Épisode 3: Adolescence, gang de rue et début en boxe ]
[Narrator] Morgan Freeman - C’est vers l’âge de 12 ans, avec un frère plus vieux de 3 ans, qu’Abraham Kennedy fait connaissance avec la criminalité de son quartier. Plus vieux et plus conscient de la violence qui sévissait dans les rues avoisinant l’appartement familial, Abraham passe de l’autre côté du spectre et intègre progressivement un gang de rue.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - C’est mon frère, Dwayne, qui a d’abord été approché par certains amis, si on peut appeler cela ainsi, à se joindre à un groupe. Puis, de fil en aiguille, puisque j’étais un peu comme le pot de colle de mon frère, je l’ai suivi dans cette spirale infernale. J’entendais, à tous les jours, des coups de feu de notre appartement. J’étais conscient de la ville qui sévissait dans les rues. C’était peut-être pour moi une façon inconsciente de vouloir me protéger de cette violence. Je n’allais plus être une proie, mais un prédateur. J’ai commencé à faire quelques petits boulots. Des petits vols, rien de trop grave. Je n’étais pas encore mouillé à 100% dans ce mode de vie. Sans le vouloir, et sans même le réaliser à l’époque, je suivais les traces de mon père Franklin. Avec du recul, je peux dire que je ne suis pas très fier de cette période de ma vie.
[Narrator] Morgan Freeman - Et comment es-tu sorti de tout cela?
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Ma mère. Elle a vu la tangente que je prenais. Elle a vu que je marchais dans les pas de mon père et voulait m’éviter le même destin. J’étais jeune. J’avais de l’énergie et j’avais besoin de la dépenser. Plutôt que de me retrouver dans la rue à faire des mauvais coups, elle a tenté quelque chose. Elle m’a inscrite au Jack Costello Boxing Club. Je ne sais pas comment elle a payé pour tout ça. Elle devait avoir une entente avec les responsables du gym. Elle voyait peut-être ça comme une question de vie ou de mort. Et ça fonctionné. J’ai commencé à boxer. J’y ai pris du plaisir. J’ai appris à avoir une routine, une éthique de travail. Cette période de ma vie a façonné la personne que je suis aujourd’hui.
[Narrator] Morgan Freeman - Et ton frère? Qu’est-ce qui s’est passé avec lui?
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Dwayne était un peu trop vieux. Ma mère n’avait plus d’influence sur lui. Heureusement, il est parvenu à s’en sortir lui aussi, mais beaucoup plus tard. D’une certaine façon, ce fut le retour du balancier. C’est mon influence qui l’a sorti de cette situation et il a joint le club de boxe à son tour. Il est d’ailleurs venu me prêter main forte à la WWWF il y a quelques années. Aujourd’hui, il vit une vie rangée avec sa petite famille.
[ Fin de l’épisode 3 ]
Dernière édition par Abraham Kennedy le Jeu 25 Jan - 14:11, édité 2 fois
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Abraham Kennedy
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Sujet: Re: [Netflix Original: An American Dream Story - Abraham Kennedy] Lun 13 Mar - 11:34
[Narrator] Morgan Freeman - Le temps passe et le jeune Abraham Kennedy arrive à l’âge de 16 ans. C’est à ce moment que sa vie prend un tournant important. La première brique de sa carrière sportive est mise en place lors de cet été de 1998.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Je devais m’entraîner au Jack Costello Boxing Club depuis l’âge de 10 ans. Ça faisait donc 6 ans que j’allais au gymnase à toutes les semaines à me défouler et dépenser mon surplus d’énergie. Ça m’allait bien. Malgré les difficultés de la vie au quotidien, j’avais obtenu une certaine forme de discipline à travers l’art de la boxe. Je réussissais bien à l’école et je n’étais pas un problème, une source d’inquiétude pour ma mère. Lorsque je n’étais pas à l’école ou à la maison, elle savait que je ne trainais pas dans la rue. J’étais au club en train de taper sur un sac de sable.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Un soir de juillet, après une autre heure à défoncer le sac en cuir brun dans le coin du gymnase, le proprio de la place m’interpelle.
[Narrator] Morgan Freeman - Ce propriétaire bienveillant se nomme Jimmy Carter. L’un des entraîneurs de boxe le plus célèbre, respecté et le plus compétent de l’industrie. C’est d’ailleurs lui qui dirige actuellement la carrière du jeune champion mondial des poids lourds, Jeremiah Jones.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Jimmy voulait connaître mes plans pour le futur. Je lui ai dit que je n’en avais pas vraiment. Que j’étais ici pour me dépenser physiquement. C’est à ce moment que Jimmy a déballé son sac. Il m’observait dans le gymnase depuis quelques mois et il voyait un grand potentiel en moi. Jimmy aimait ma discipline à l’entraînement, ma force physique et mon agilité. Il voulait faire de moi son nouveau protégé. Il voulait que je débute une carrière amateure en boxe. Je vais être honnête, je ne savais pas quoi lui répondre à ce moment-là. Il m’a dit de prendre mon temps et de réfléchir à tout ça. D’en discuter avec ma mère, ce que j’ai fait lorsque je suis revenu à la maison.
[Narrator] Morgan Freeman - Et Abraham n’a pas eu la réponse qu’il attendait.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - Ma mère était très protectrice. Trop peut-être. J’ai essuyé un non catégorique lorsque je lui ai parlé du plan de Jimmy. Elle ne voulait rien savoir de me voir faire carrière dans la boxe amateure. Elle a toujours eu peur que je finisse par mourir dans les rues de Philly. C’est la raison pour laquelle m’a dirigé vers la boxe: pour m’éloigner du danger. Elle ne voulait certainement pas prendre le risque de me voir mourir dans un ring. Heureusement pour moi, Jimmy a tenu son bout. Il a demandé à ma mère de nous rencontrer, elle et moi, à la maison. Ce n’était pas la première fois qu’il devait convaincre et rassurer une maman que fiston ne risquait rien sur un ring avec lui comme entraîneur. Jimmy est donc venu à la maison. Il a présenté son plan à ma mère. Il lui a expliqué que j’étais déjà très talentueux. Qu’avec un entraînement sérieux et une discipline de fer, je pouvais réussir. Que j’avais même le potentiel d’être professionnel et de devenir champion du monde dans ma catégorie de poids. Je crois que c’est à ce moment que ma mère a compris. Elle a compris que la boxe était ma porte de sortie. Que c’était l’opportunité pour moi de sortir des Badlands de Philly et d’avoir un avenir plus rose que ce qui m’attendait ici. Elle a accepté avec une liste hallucinante de conditions. Ma carrière amateure commençait le mois suivant.
[ Fin de l’épisode 4 ]
Dernière édition par Abraham Kennedy le Jeu 25 Jan - 14:25, édité 3 fois
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Abraham Kennedy
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Sujet: Re: [Netflix Original: An American Dream Story - Abraham Kennedy] Mar 23 Jan - 14:41
[Narrator] Morgan Freeman - Le début de la carrière amateure de boxe d’Abraham Kennedy débute sous les chapeaux de roue. Ses qualités athlétiques sont supérieures à la moyenne et il terrasse les jeunes boxeurs de son âge avec une facilité déconcertante. Il devient rapidement une étoile montante de la boxe chez les poids lourds et participe à ses premiers Jeux Olympiques à Sydney, en Australie à l’âge de seulement 18 ans.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - C’était un peu une surprise d’être invité par USA Boxing à participer aux Jeux Olympiques. J’étais le plus jeune de la délégation et je crois qu’ils voulaient me donner un peu d’expérience de boxe internationale. Il s’avère que j’ai eu de bons résultats, terminant 2e aux États-Unis chez les poids lourds, derrière le médaillé d’argent Ricardo Suarez. J’aurais pu faire mieux, mais je n’avais pas l’expérience nécessaire pour y arriver à ce moment-là. Je n’avais que deux ans d’expérience en boxe compétitive et il me manquait quelque chose. J’étais un diamant qui n’était pas encore complètement poli. Le simple fait que je sois à Sydney cette année-là était une victoire en soi.
[Narrator] Morgan Freeman - Qu’à cela ne tienne, Abraham poursuit sa progression dans le monde de la boxe. Au cours des 4 années suivantes, il devient LA vedette du circuit amateur. Lorsqu’arrive les Jeux Olympiques de 2004, à Athènes, Abraham Kennedy est l’un des favoris pour remporter la médaille d’or chez les poids lourds. Il a alors 22 ans.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - J’étais excité de me rendre à Athènes. Cette fois-ci, j’avais beaucoup plus d’expérience et je savais que je pouvais me rendre jusqu’au bout. Je savais aussi que c’était mes derniers pas dans la boxe amateure. J’allais faire le saut chez les professionnels tout de suite après les JO. J’étais l’un des favoris pour remporter l’or et je voulais quitter ce chapitre de ma vie sur une bonne note.
[Narrator] Morgan Freeman - Comme de fait, Abraham Kennedy fait flèche de tout bois durant le tournoi olympique et se rend en grand finale contre le Russe, Aleksandr Povetkin.
[ Hollywood ] Abraham Kennedy - C’était un monstre. Il avait remporté 3 compétitions internationales de suite avant les Jeux. C’était lui le favori pour remporter la médaille d’or. Même si les gens me voyaient en finale contre lui, peu d’experts me donnaient une chance de l’emporter. J’entrais dans ce combat comme underdog. J’en suit sorti par la grande porte avec l’or au cou! C’était une belle expérience. Les États-Unis ont remporté deux médailles d’or à la boxe lors de ces Jeux. L’autre était Andre Ward. Il a connu une carrière exceptionnelle à la boxe et il est devenu champion du monde. D’ailleurs, c’est probablement le chemin que j’aurais pris aussi si je n’avais pas reçu un appel d’un certain Vince McMahon deux jours après mon retour des Jeux...
[ Fin de l’épisode 5 ]
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Sujet: Re: [Netflix Original: An American Dream Story - Abraham Kennedy]
[Netflix Original: An American Dream Story - Abraham Kennedy]
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